La famille, c’est la famille.

La fin de semaine passée, j’ai écouté le film belge La merditude des choses (2009).  Honnêtement, à l’instar des Yes men, c’est surtout la pochette qui m’a attiré.  Dans ce cas précis, c’est la trashitude du gars qui faisait du vélo à poil qui me laissait entrevoir quelques rires gras.  J’ai été berné parce que, bien que j’y ai ri à souhait, l’histoire penche souvent dans le drame.

L’histoire se concentre autour du personnage de Gunther, un jeune ado qui vit chez sa grand-mère avec son père et ses trois oncles.  Alcooliques finis, batailleurs sans crainte et séducteurs paumés, ils constituent les modèles masculins du petit Gunther; son clan, celui des Strobbe.  Milieu familial disfonctionnel évoluant dans la misère crasse où les biens matériels appartiennent à tous et n’ont aucune valeur, ce sont la fratrie, l’honneur des Strobbe, le sens de la famille et le machisme qui servent de ligand à ces êtres Ô combien marginaux.

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Ha ha ha. Non. Ha ha ha.

Hier soir, j’ai écouté la comédie Tim and Eric’s Billion Dollar Movie.  J’étais curieux car ce film a créé tout un émoi au festival du Sundance.

En voyant la bande-annonce, je me suis dit: « Tiens!  C’est le genre de film déjanté que j’aime bien! »  (Exemple 1, exemple 2, exemple 3, exemple 4, exemple 5)

Finalement… pas tant.

AJOUT: Je viens juste de cliquer… Eric Wareheim, c’est le gars qui a réalisé tous ces clips déjantés qui m’ont fait pisser de rire. (Sa page Vimeo)

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Cheeeeese! Non.

J’ai déniché ce court métrage craquant.

Pour avoir travailler plus de six ans avec des enfants, dans des camps de jour et des écoles, ça vient me chercher. La réalité quotidienne des enfants est tellement loin des enjeux économiques mondiaux, des frais de scolarité universitaire et des autres considérations « d’adultes ».

Le photographe blasé me fait rire.  Ça me rappelle une fois où je travaillais au carnaval d’hiver de la ville de Boucherville et les clowns engagés fumaient des clopes roulées dans le local du personnel.  Ils avaient leur froc rabatue à la taille et n’arrêtaient pas de railler contre les enfants.  Leur voix relâchée – i.e. low pitch – était grave et rauque.  C’était très drôle de les voir et plutôt surréaliste.  Le photographe dans ce mini-film me fait penser à eux, maquillage en sus.

Directeur: Nick Scott / Producteur: Michael Berliner

Et je sais… Tout le monde me dit qu’il faut que j’aille voir Monsieur Lazard…

Je vous prie de m’excuser, boss!

La comédie Horrible Bosses (2011) est de loin une des meilleures comédies que j’ai vues dans les dernières années.

La recette est simple: trois amis en ont marre de leur boss respectif et veulent les éliminer.  Le résultat est du pur délire.

La bande-annonce, puis ma critique.  Et pour votre information, le « teaser » ne révèle pas les meilleurs punchs car la plupart de ce que vous y voyez se passe dans les 15 premières minutes… et le film dure plus d’une heure et demi!

En conclusion, je vous présenterai un site délirant pour qui vit des tensions au bureau.

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