Point de vue: La justice

Jeune, je suis allé voir la pièce Douze hommes en colère au théâtre.  Grosso modo, douze jury doivent rendre une décision un verdict dans un procès.  Au début, tous sont en faveur d’un verdict de culpabilité, sauf un membre du jury.  La pièce tourne autour des discussions houleuses entre ces citoyens et du changement de leur verdict individuel à mesure que les arguments et les éléments de preuve sont réfutés ou atténués.

12 Angry men (1957)

Puis hier, j’ai piqué une discussion avec un de mes bons amis au sujet du tribunal pénal des jugés du Rwanda.  Il est avocat et travaille du côté de la défense à ce procès.  Était aussi présente une connaissance qui a fait sa maîtrise en criminologie sur les victimes dudit génocide [le mémoire et l’article digeste et plus ou moins exact du Forum de l’UdeM].

Perso, je ne sais rien de ce génocide.  Pas que ça ne m’intéresse pas, j’ai juste jamais pris le temps de lire là-dessus.  Bon, je me souviens d’un jeune aux Amputés de guerre qui a perdu une jambe en raison d’une mine antipersonnelle, mais à part cela, rien.

Ce qui se dégageait de cette discussion, c’est qu’il n’est pas toujours facile d’établir hors de tout doute la responsabilité criminelle des gens et à quel point certains crimes restent parfois impunis car ils furent commis par les victimes – on s’entend, ça reste pourtant un crime!  L’autre chose qui s’en est dégagée, c’est le besoin des victimes pour qu’il y ait réparation ou, à tout le moins, une sincère reconnaissance de l’acte posé.

Et voilà que je rebondis après tout le monde sur la décision du jury dans le procès de Guy Turcotte.  Non.  Je ne me prononcerai pas sur la décision du jury.  Non.  J’ai pas l’intention de défendre corps et âme notre système de justice et patati-et-patata.

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J’ai gardé ma tête!

Samedi soir, j’ai assisté pour la première fois à un opéra, Salomé de Richard Strauss à l’Opéra de Montréal.  Nouvelle expérience que j’ai bien hâte de répéter.

Le Caravage, Salomé avec la tête de Jean-Baptiste (1607)

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Le chanteur, le crooner et le chorégraphe.

Jane Birkin et Serge Gainsbourg (1969)

Samedi soir, je suis allé voir le spectacle de danse moderne L’Homme à tête de chou mettant en scène la musique de Serge Gainsbourg, chantée par Alain Bashung et mis en danse par le chorégraphe Jean-Claude Gallotta.

Superbe!

On décrit le spectacle de cette façon:

« L’Homme à tête de chou ranime la sombre histoire d’un journaliste à scandales tombé amoureux de Marilou, shampouineuse infidèle qui finira sous les coups du scribouillard jaloux » (source).  Cette histoire, paru en 1976 sur l’album-concept de Gainsbourg portant le même titre, présente toute la tension sexuelle qui peut s’établir entre un homme et femme au point où, par jalousie, folie et excès d’alcool, l’homme commet un meurtre passionnel.

Ce que j’ai cru comprendre, c’est une histoire qu’a imaginé Gainsbourg alors qu’il accompagnait Jane Birkin, mère de Charlotte, lors d’une de ses tournées.  Seul dans l’hôtel, il aurait pensé à cette histoire.

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Chère… la suite.

Hier, je suis allé voir le show du groupe The Dears.

Leur nouvel album est attendu de pied ferme.

Le show était dans le sous-sol d’un centre communautaire qui me rappelait les danses 10-12 quand j’étais moniteur.

Ai-je besoin de rajouter que c’est l’un des meilleurs shows que j’ai eu la chance de voir.  Vraiment intense.