Quand Philippe Katerine a passé à Tout le monde en parle, on arrêtait pas de dire qu’il était subversif. Bien sur des chansons comme La reine d’Angleterre peut sembler subversive, mais quand même, rien de quoi soulever les foules de dissidents ou changer les mentalités.
J’ai déjà parlé de Banksy, un artiste graffiteur que j’aime bien, et vais enfin écouter Exit through the giftshop (2010) ce soir. Je vous en parle demain, mais lui, il incarne ce qu’est une pensée subversive. David Thorne aussi, à une moindre échelle, présente un esprit subversif.
Dans la même veine, je veux vous faire découvrir un blogue où on y présente des détournements d’affiches. Le site est Hacked IRL. En rafale, trois exemples pris au hasard des pages.
Ce type de « culture jamming » me fait penser au mouvement anti-consommation que promeut Adbuster. J’ai longtemps été abonnée à ce magazine, non pas pour le propos, mais pour la qualité de la revue. Elle est belle et design. Ce qui, avouons-le, devient une forme de consommation… comme relevé par les Francs Tireurs en 2004. D’ailleurs, si vous êtes un jeune qui aime la contre-culture, les chandails du Che, le marxisme, qui vit dans le Mile-End et qui pisse à la raie de l’autorité, je vous conseille de lire l’ouvrage de Andrew Potter et Joseph Heath, deux chercheurs, qui porte sur la contre-culture, La révolte consommée: Le mythe de la contre-culture. Sublime.
Être subversif, je serais ministre de l’éducation et ce livre serait obligatoire au Cégep.
Oui, lecture obligatoire!
J’approuve tout autant cette lecture! Mon passage en design graphique oblige, il y a des incontournables comme celui-ci. Ce serait comme passer à côté de 99 francs ou de No Logo. Impensable!
Tiens d’ailleurs, je viens de retrouver ce vidéo que j’aime/déteste et ça m’a fait penser à tout ça. Oui oui.
Merci pour la vidéo.