Il y a deux ans, j’ai visité le bunker de Churchill à Londres. Ça me fascinait de voir ce sous-terrain où l’issue de la Seconde guerre mondiale a été décidé ou, à tout le moins, suivie de près. Cette visite faisait suite à la visite du lieu où se trouvait jadis le bunker de son adversaire allemand à Berlin, à quelques pas du monument commémorant la Shoah.
Le bunker, de par sa nature, est quasi indestructible ce qui nous permet d’en saisir les traces plus d’un demi-siècle après sa construction et les assauts subis. Deux artistes les mettent en valeur et je suis tombé sur leurs oeuvres récemment. Il s’agit du photographe Jonathan Andrew et du peintre Michael Hall.
Jonathan Andrew
Ce photographe britannique se spécialise dans le paysage. Ici, il nous propose une série axée exclusivement sur les bâtisses militaires de la seconde guerre mondiale.
Michael Hall
En plus de peindre, Michael Hall fait des installations inspirées des bunkers. Toutefois, je vais me concentrer sur ses toiles. Les installations peuvent être vues sur son site Web.
Les toiles présentées ci-bas s’inscrivent toutes dans son projet Reclamation. À travers ce projet, l’artiste explore le passage du temps et la force de la nature sur ces installations. De plus, il considère que les bunkers offrent un juste métaphore avec le travail de l’artiste à savoir qu’ils sont des « observateurs actifs, mais stationnaires » (traduction libre).
Si l’exploration de ces bunkers du mur de l’Atlantique vous intéresse, je vous invite à consulter le site Bunkerpictures. Vous trouverez l’ensemble des coordonnées GPS et les photographies des bunkers situés en Europe.
Enfin, parlant de l’Atlantique, je vous conseille fortement la série de photographies d’archive de la Seconde guerre mondiale que propose le magazine The Atlantic. J’en reparlerai éventuellement…