Bon, alors deux choses doivent être partagées. D’abord, je suis du nombre de ceux qui écoutent Un souper presque parfait. Et oui, je trouve ça drôle. Ensuite, j’ai fait une recette pas pire, pas pire samedi soir passé.
Mon initiation à l’émission de cuisine où cinq concurrents s’affrontent pendant une semaine afin que l’un d’eux soit sacré « meilleur hôte » fut un vendredi soir. Allant souper chez ma mère, je commence à écouter ladite émission avec mon beau-père. Les deux nous sommes crampés: le gras, Rosaire, un camionneur à la mullet poivre et sel, buvant – trop! – de p’tites frettes et se grillant quelques clopes est dans la course. Son franc parlé – comprendre ici qu’il sacre sans pudeur – tranche avec le menu qu’il propose. En fait, les quatre autres concurrents restent sidérés devant le menu qu’il propose. Bref, tout ce qu’il a fait était bon.
Cette émission est intéressante en ceci qu’elle permet de voir la diversité culinaire québécoise. Selon les milieux, les influences, je trouve fascinant de constater que ce qui semble être le summun de la gastronomie pour les uns, est méprisé par d’autres ou « étrange » pour certains. D’ailleurs, le manque de culture culinaire de certains me laisse songeur!
Mais rien n’est plus le fun que Bobby: un camionneur trash trop confiant de lui. Mes citations préférées de ce concurrents: « j’pense pas qu’c’était un poil pubis (sic) parce que c’était pas assez long pour ça », « j’pense que ça fesse dans’l’dash », à la question « C’est quoi le parmesan que tu as mis dans ton entrée? », il répond impunément « ben là, tu Kraft ». Sans compter qu’il met du colorant bleu et du sel d’ail dans son riz Minute Rice parce que « la mer de l’Atlantique est salée »… oui, oui, la Mer de l’Atlantique. Vraisemblablement un tantinet homophobe, il dira d’une candidate – celle qui aurait peut-être mis un « poil pubis » dans son assiette – et d’un candidat qu’ils s’entendent bien parce que « elle elle est dans les cosmétiques et lui, ben tsé, y’é pas mal olé olé. Ils font un bon mariage ensemble, mais tsé pas dans le sens de s’accoupler. » S’accoupler! Sacré Bobby!
Bref, écoutez cette émission.
Sur une autre note, samedi passé, j’ai fait un pas pire souper. Saumon en croûte d’épices, pommes de terre sautées et une espèce de salade grecque. Pour les pommes de terre grelots, les couper en deux, les plonger dans l’eau bouillante et attendre que l’eau recommence à bouillir. À ce moment, les égoutter et les faire sauter avec du persil dans la poêle avec du beurre. Super.
La salade est faite un peu comme une salade grecque, mais différente. Il s’agit d’une recette de Jean-François Plante – que je n’aime pas particulièrement comme chef. Bon, la recette est simple: tomates cerises, oignon rouge, olives, épinard, persil plat haché, concombre et poivron. La particularité est la vinaigrette. Ce qui la distingue de la salade grecque traditionnelle, tient au fait de faire une émulsion avec 150g de féta, une demi-tasse d’huile d’olive, deux c. à table de moutarde de Dijon, du poivre du moulin et le jus d’un citron. La vinaigrette est tout simplement malade.