En 2008, j’ai visité quelques pays d’Europe. Mon voyage m’a mené à Vienne où j’y ai visité le Palais du Belvédère. On m’avait vanter l’impressionnante collection de tableau de Gustav Klimt qui inclue, notamment, Le baiser.
Sur les lieux, j’ai eu l’occasion de suivre un groupe d’étudiants anglophones guidé par une professeure en histoire de l’art. En bon opportuniste, je les ai suivi avec le regard approbateur de ladite professeure. Son exposé sur Klimt et les autres oeuvres de la collection du Belvédère était fort intéressant. Toutefois, je retiens de cette visite guidée la découverte d’un peintre alors inconnu de mon répertoire: Egon Schiele.
L’artiste, élève de Klimt, a connu une brève carrière d’à peine 11 ans interrompue par la grippe espagnole de 1918. Derrière lui, il laisse tout de même une impressionnante collection de toiles et de dessins. Il est associé au mouvement de l’expressionnisme et pour cause. Ce qui saute aux yeux dans ses tableaux, c’est le caractère tourmenté des individus. Je vous laisse découvrir une partie de ses oeuvres.
En aperçu, je vous présente Die Familie, un des derniers tableaux qu’il peint. On le voit avec sa conjointe et son enfant. Ce qui est troublant dans cette toile c’est que l’enfant n’est pas encore né. En effet, sa conjointe est décédée de la grippe espagnole à son sixième mois de grossesse. Egon Schiele la rejoindra trois jours plus tard. La professeure nous disait que ce tableau représente l’idéal de vie de Schiele. Un idéal qu’il n’aura jamais atteint.
Sur une note plus positive, la toile qui m’a le plus marquée s’intitule Der Rainerbud, le portrait de Herbet Rainer à 6 ans. Pour une raison évidente, je trouve que ce gamin me ressemble.
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