Home sweet home!

Et mon oncle de s’inquiéter de mon long silence: « Coudonc, ça fait longtemps que tu n’as rien écrit sur ton blogue! »

Depuis le mois de février, j’étais dans les procédures d’achat d’une maison.  Magasinage sur les Internets, visite de demeure, offre d’achat, inspection, négociation, magasinage d’hypothèque, visite chez le notaire, préparation, boîtes, déménagement, déboîtes, peinture, achats de tout acabit, « et le reste et le reste » comme disait mon directeur de maîtrise.  Bref, pas le temps d’écrire quand tu dors sur le divan dans le sous-sol parce que ton lit est en mille morceaux et tes matelas à la verticale dans un garde-robe.

Bien que longue et parfois décourageante, l’expérience d’achat d’une propriété est fort intéressante et remplie de rebondissements.

Comme cette propriété que j’ai visitée et qui arborait fièrement des trous dans les portes (?!) « patchés a’ec d’la pottée » qui donnaient à la demeure des allures de local d’un club de boxe.  Le prix demandé n’avait d’ailleurs pas de bon sens.

Une autre propriété – toute aussi chère – a été rebaptisée par ma mère « La maison mille-et-un tapis et tuiles. »  Essentiellement, le hall d’entrée permettait d’apprécier des planchers de bois franc au salon, trois sortes de tuiles entre la porte d’entrée et la cuisine, de la marqueterie sur le palier menant à la salle d’eau en liège.  Cette propriété avait le mérite d’être uniforme car, au sous-sol, quatre revêtements différents y étaient exposés.  Je vous dispense des détails relatifs aux trous dans le plafond « pour voir les fils électriques » et à l’immense vitrail semi-translucide surplombant la cage d’escaliers et donnant une vue imprenable sur la douche et la toilette situées à l’étage!  Oui, oui!

Au départ, j’avais cette idée d’acheter un bungalow des années 60-70 pour le rénover et en faire une propriété vraiment « swell ».  J’ai déchanté quand j’ai compris que ces bungalows sont, pour la plupart, chauffés au mazout (4000-5000$ de frais par année!) et semblaient avoir été conçus par les mêmes architectes responsables de la division dans un CHSLD.  Bref, le terrain a beau être grand, la maison est assez bof.

Finalement, j’ai trouvé ZE maison.  Grande, belle, ne nécessitant pas de rénovation majeure, bordée d’arbres matures, d’une haie de cèdres, hyper bien entretenue par les anciens proprios et ce, au coeur de la ville, à une minute des transports en commun et à moindre coût qu’un condo dans les nouveaux quartiers bouchervillois.

Mais elle m’a presque échappée en raison de ma fixation sur les bungalows et le premier coup d’oeil.  Essentiellement, j’ai appris qu’il faut toujours visiter une maison en faisant abstraction de la déco et de la disposition du mobilier dans les pièces.  Par exemple, je trouvais la maison sombre et le salon petit.  Une fois emménagé, j’ai retiré les rideaux du salon et de la salle à manger et peint la cage d’escalier avec une couleur plus claire et hop!  J’ai dû gagner quatre fois plus de luminosité et le salon est vraiment plus grand que je pensais.

Bref, je dois encore remercier ma mère pour cet enseignement… je l’admets: ça coûte moins cher de changer les poignées d’une armoire de salle de bain que d’abattre des murs pour créer une salle de bain digne de ce nom dans un bungalow!

Je dois aussi remercier Pierre Verdon, l’agent immobilier qui m’a accompagné tout au long de ce périple.  J’étais sceptique quant à la pertinence de recourir à un agent, je suis maintenant convaincu.  Curieusement, il savait presque intuitivement quel type de propriété me conviendrait, mais m’a quand même fait visité celles que je voulais voir – mais qu’il jugeait plus ou moins correspondre à mes besoins.  Et lors de la négociation, alors là, chapeau!

Je salue aussi au passage Richard Trudeau, le notaire avec lequel j’ai fait affaire, et qui a fait du très bon travail.  Et François Lamarche de la BMO qui m’a offert le meilleur taux hypothécaire pour m’avoir comme client, le tout avec une énergie et une disponibilité que j’ai rarement vu; vraiment, il sait ce qu’est le service à la clientèle!

Donc, les billets des prochaines semaines porteront sur cette nouvelle aventure qu’est l’emménagement de ma maison.  Par exemple, l’inspecteur en bâtiment qui a évalué ma maison, la table de salle à manger et son banc que j’ai faits de mes blanches mains avec l’aide du conjoint de ma mère, des blogues de déco que j’ai trouvés, etc.

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