La semaine dernière, je suis allé assisté à l’exposition Abstract Expressionnist New York, une exposition créée par le MoMA destinée à présenter le travail des expressionnistes new-yorkais dont Rothko, Pollock, Gorky, de Kooning, Kline, Krassner, Guston,Newman, Louise Bourgeois – oui, oui, la signataire du Refus Global -, Frankenthaler, et plusieurs autres.
On y découvre les interinfluences de chacun, mais aussi la progression de chaque artistes dans sa quête.
Malheureusement, j’ai cru comprendre en comparant le site de l’exposition du musée ontarien à celui de New York que nous avons eu droit à une fraction de l’exposition originale. En plus, le catalogue de l’exposition est « out of stock »…
Cela dit, j’y ai découvert de nouveau artistes. Les travaux de Frankenthaler m’étaient inconnus. Cette dernière utilise une peinture très diluée sur une toile non traitée.
Les toiles de Still dont on croirait qu’elles sont le fruit d’une succession de déchirure. Leur taille et l’utilisation extensive du noir en font des pièces qui s’imposent à nos yeux.
J’ai bien aimé la toile Gaea de Lee Krasner – femme de Pollock – qui partageait des similitudes avec le travail de son défunt mari.
Mais le travail qui m’a le plus impressionné reste celui de Pollock, notamment Stenographic Figure, et les Rothko et Newman.
Mon amie m’a, pour sa part, fait découvrir le travail de Frank Kline. J’ai bien aimé la façon dont il superpose de multiples couches de peinture noire et blanche plus ou moins diluée.
Pour ce qui est des autres, je vous recommande tout simplement d’aller les voir au MoMA car l’exposition de Toronto est terminée depuis dimanche.