Ma rencontre avec Jackson.

Pollock.  Pas Michael Jackson ou les Jackson 5.

Jackson Pollock photographié dans son atelier par Hans Namhut

Les oeuvres de Jackson Pollock exercent une force quasi magnétique sur mon imaginaire depuis que je suis tout jeune.  L’an dernier, j’ai eu l’occasion de voir plusieurs de ses oeuvres au Centre Pompidou, au Musée du Quai Branly (dans le cadre de l’exposition Le Siècle du Jazz) et au MoMA.

Pollock est un américain qui s’inscrit dans le mouvement de l’expressionnisme abstrait.  Reconnu pour l’utilisation du dripping, il n’en est pas l’inventeur.  C’est plutôt Max Ernst qui l’utilisera pour la première fois au début des années ’40.

The Deep (1953)

L’une des premières toiles que j’ai vue de visu est The Deep (1953).  Mais j’ai réalisé l’ampleur du travail de Pollock et l’énergie qu’il déployait dans ses toiles quand je suis allé au MoMA en novembre dernier.

Number 31 (1950) est tout simplement l’une des oeuvres les plus colossales – plus de deux mètres et demi par cinq! – que j’ai vues avec Voix de feu (1967) de Barnett Newman.  On se sent tout petit quand on se tient devant.  On y voit les traces de souliers de Pollock, il me semble qu’il y a aussi quelques mégots de cigarettes, mais surtout, une force et une vigueur dans le mouvement.

Vous devez voir cette peinture un jour.

Number 31 (1950)

2 réflexions au sujet de « Ma rencontre avec Jackson. »

  1. J’ai oublié. Si vous avez le goût de rire un peu, je vous suggère le film « Who the #$&% is Jackson Pollock? » (2006) [IMDB: http://www.imdb.com/title/tt0487092/%5D

    Le documentaire suit une petite madame camionneuse qui achète une toile dans une brocante. La toile serait, selon sa prétention, un authentique Jackson Pollock. On suit donc son histoire et les chicanes d’experts sur la question.

  2. Ping : Oui, monsieur! « Chez Paré, pas de 'e'… Bienvenue aux dames!

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